Meilleur Français au classement GPI 2014 représentera son pays aux Global Poker Masters le samedi 21 et le dimanche 22 mars. Nous avons réussi à l’intercepter avant qu’il ne s’envole pour Malte, pour qu’il nous en dise un peu plus sur cette première Coupe du Monde de Poker par équipes.
Tu as eu une année 2014 extraordinaire qui t’as permis de décrocher une première place au classement GPI France et donc de représenter la France aux Global Poker Masters. Quel regard portes-tu sur cette année ?
C’est une année qui a totalement répondu aux objectifs que je m’étais fixés. J’ai fait beaucoup de volume ce qui m’a amené à faire pas mal de perfs. C’est l’année-type que j’attendais.
Comment est-ce que tu as appris que tu représentais la France aux Global Poker Masters ?
En fait, à partir du moment où Alexandre Dreyfus a annoncé qu’il allait organiser une Coupe du Monde de Poker avec 8 équipes dont la France, j’ai su que j’allais faire partie de l’aventure puisque j’avais terminé 1er du classement GPI France. Il n’y avait plus qu’à attendre l’annonce officielle.
Et ça fait quoi de représenter son pays dans une Coupe du Monde ?
Ça peut paraître bateau quand je dis ça, mais ça me procure un sentiment de fierté. Pour l’instant je ne réalise pas vraiment. Quand j’étais petit, je voyais ceux qui représentaient la France aux JO ou dans d’autres compétitions internationales, et maintenant c’est moi.
Le Poker ça reste un sport individuel pourtant cette fois-ci tu vas jouer en équipe. Qu’est-ce que ça change pour toi ?
Je sais que je ne serais pas le meilleur joueur dans le tournoi. Les équipes en face sont absolument monstrueuses, un vrai truc de malade mental. Personnellement je n’ai pas peur de mal faire simplement de peut-être ne pas être au niveau du reste du plateau. Mais je me prend pas trop la tête avec ça pour autant, je sais qu’on est des outsiders et que ce sera que du bonus si on fait 5e ou 6e. Il y a juste un truc dont je suis sûr : j’ai vraiment pas envie qu’on finisse derniers !
Tu connais bien tes futurs coéquipiers ? Tu les as déjà croisés sur le circuit ?
Ouais, carrément. Déjà avec Paul-François (Tedeschi) on voyage souvent ensemble, on partage les frais, les chambres d’hôtel, etc sur les différentes étapes du circuit. ElkY (Bertrand Grospellier) je l’ai joué plusieurs fois et on s’entend bien. De toute manière je m’entends bien avec tout le monde. Avec Sylvain (Loosli), on se croise aussi très souvent depuis un an, sur les festivals EPT notamment. Et quant à Patrick (Bruel) je l’ai croisé deux ou trois fois sur le circuit, je lui ai serré la main, mais j’avoue que c’est le coéquipier que je connais le moins.
Sur le plan personnel, quels objectifs tu t’es fixé sur 2015 ?
Je ne me suis pas trop fixé d’objectifs. En live, il y a tellement de variance et d’aléas que c’est très difficile de se fixer un objectif. Je ferai au mieux en fonction de ce qui m’arrivera, c’est tout. Mais je suis confiant quand même. Je vais essayer de conserver mon classement GPI voire de l’améliorer, mais sans pression.
Enfin en ce moment se déroule la dernière semaine de qualification à PRO Dream 2015. Dans quelques jours l’un d’entre-eux vivra peut-être ta vie pendant un an. Tu as un message à passer à ces demi-finalistes ?
Bien sûr. « Vous n’êtes plus que 18 à prétendre au contrat PRO Dream 2015 et sans aucun doute les meilleurs des sélections ! Plus que deux semaines à vivre à fond pour un an de bonheur aux quatre coins du monde. Alors NE LÂCHEZ RIEN et bon courage à tous ! »